Avis d’expert Comment augmenter le pouvoir d’achat des employés facilement et à moindre coût 

Le Chèque Restaurant et le Chèque Emploi Universel sont deux solutions faciles à mettre en œuvre qui offrent aux entreprises l’opportunité d’améliorer la vie quotidienne de leurs employés, de renforcer leur fidélisation, tout en profitant d’avantages fiscaux. En prime, cette démarche contribue également à renforcer la réputation de l’employeur.

M. Gregory Mansell, Directeur du Centre d’affaires Normandy Court Evreux.

Les entreprises disposent de deux solutions faciles à mettre en œuvre pour améliorer la vie quotidienne de leurs employés et les fidéliser : les tickets restaurant et les chèques Emploi Service Universel (CESU). Ces deux options se révèlent particulièrement utiles en période d’inflation et de demande salariale croissante. Les titres-restaurant offrent aux bénéficiaires une augmentation significative du pouvoir d’achat, avec le montant total et la contribution de l’entreprise fixés par le gestionnaire, devant représenter de 50 à 60 % du montant total pour bénéficier des exonérations sociales et fiscales.

La participation de l’entreprise dans les titres-restaurant est exonérée de charges sociales et fiscales, tant que le plafond de 6,50 € par titre n’est pas dépassé. Cette participation est déduite du revenu imposable du salarié, mais la somme perçue reste exempte de cotisations sociales, de CSG/CRDS et d’impôt sur le revenu.

En 2023, le plafond légal de participation des entreprises au fonds des titres-restaurant sera de 1 430 €, basé sur 220 jours ouvrés et un titre-restaurant par jour ouvré. Concernant le CESU, il s’agit d’une excellente option. Nous pouvons également fournir à nos employés des Chèques Emploi Service Universels (CESU) préfinancés pour simplifier l’accès à nos services en personne. Grâce au CESU, ils peuvent régler une variété de services (tâches ménagères, petits travaux de jardinage et de bricolage, garde d’enfants, etc.) tout en bénéficiant d’avantages sociaux et fiscaux.

La bonne idée de CESU

Encore une fois, les entreprises jouissent d’une grande liberté pour déterminer la valeur nominale des titres (pouvant aller jusqu’à 99,99 € par CESU préfinancé) et le montant de leur contribution (allant jusqu’à 100 %), dans le respect des réglementations fiscales et de sécurité sociale. L’employeur verse jusqu’à 2 301 € par année civile, à condition que le bénéficiaire du service n’excède pas ce montant. Le préfinancement du CESU par l’entreprise est déductible des bénéfices imposables et ouvre droit à un crédit d’impôt équivalent à 25 % de l’investissement, dans la limite de 500 000 € par an.

Les sommes perçues par les salariés sont exonérées de l’impôt sur le revenu, des cotisations sociales, et de la CSG/CRDS, dans la mesure des cotisations patronales. De plus, les employés peuvent bénéficier d’une déduction d’impôt sur le revenu équivalente à 50 % du coût des services personnels. Il est important de noter que pour mettre en œuvre ces avantages, les entreprises sont souvent motivées à collaborer avec des institutions financières qui proposent des solutions sur mesure.

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